Mise en garde de la DGFiP contre les arnaques aux faux sites internet des impôts

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14/10/2019
Affaires - Immatériel

Le ministère de l'Economie et des Finances a indiqué, le 11 octobre, qu’un site internet imitant le site officiel du service des impôts pour arnaquer des contribuables a été détecté et fermé.
La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a précisé qu’« un site frauduleux impots.gouv.app imitant l'accès à l'espace particulier du site officiel impots.gouv.fr a tenté de subtiliser des informations personnelles des usagers pour voler les coordonnées de carte bancaire ».

L'utilisateur devait ainsi rentrer ses coordonnées bancaires qui se retrouvaient ensuite en possession des hackers. La seule distinction avec le site gouvernemental était l'ajout de <.app> dans l'URL de ce dernier. De quoi tromper même les internautes les plus avertis...

La DGFiP ne précise pas le nombre de personnes ont été piégées par ce site frauduleux, ni combien de temps il est resté accessible. Elle précise que des actions ont été engagées « très rapidement » pour « faire fermer ce site malveillant » qui est « désormais inopérant ».

Elle appelle dans un communiqué les contribuables à « rester vigilants » et à ne jamais donner les références de leur carte bancaire pour payer un impôt, obtenir un remboursement ou compléter des coordonnées personnelles.
« Il s'agit là de tentatives de fraude à la carte bancaire, le plus souvent via la promesse d'un remboursement d'impôts ».

On rappellera que l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) avait alerté, le 23 septembre dernier, le public à la suite d’une multiplication sur Internet de sites frauduleux créés à partir de reproductions de tout ou partie du contenu de sites de banques existantes. Elle avait aussi constaté l’existence de sites Internet quasi intégralement identiques mais se présentant sous des noms différents ou avec quelques variations (URL différents, coloris ou variation dans l’usage de certaines photos...).

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGGCRF) avait alerté également en 2017 sur l'existence de copie des pages internet du Service Public. Elle en avait, à l'époque, dénombré pas moins d'une soixantaine.
Source : Actualités du droit